Les membres du SLECG dans la préfecture de Mamou ont été empêchés ce dimanche, 14 octobre 2018 de tenir leur assemblée générale convoquée par le secrétaire général préfectoral de ladite organisation syndicale, Thierno Souleymane Sall.
Sur les lieux de la réunion du SLECG, on pouvait constater une présence des véhicules des services sécurité à la rentrée principale.
«Les enseignants ont commencé à m’appeler au téléphone très tôt le matin, me disant qu’une vingtaine de gendarmes et de policiers ont déjà quadrillé le lieu où on devait tenir notre réunion. Ils m’ont dit que ce n’est pas la peine d’y aller parce que ma sécurité était menacée. Alors je suis resté chez moi jusqu’à 9 heures 30 minutes avant de partir constater moi-même la situation », a expliqué Thierno Souleymane Sall.
A en croire Thierno Souleymane Sall, cette rencontre visait plutôt à sensibiliser ses collègues enseignants.
« Depuis trois jours, certains enseignants sont accusés d’aller dans des écoles menacer, violenter, insulter certains collègues et les empêcher de tenir les cours. Donc cette attitude qui vise à ternir l’image du SLECG ne nous a pas plu, c’est pourquoi j’ai voulu réunir les enseignants pour leur faire comprendre autant il y a le droit de grève, il y a aussi le droit de travail », a t-il fait comprendre.
Face à cette situation, le secrétaire général préfectoral du SLECG à Mamou dit être serein, et opte pour une nouvelle stratégie. « Nous allons sursoir pour le moment, à tout regroupement. Nous allons utiliser les SMS et des communiqués à la radio pour rester en contact avec les camarades enseignants », a conclu Thierno Souleymane Sall.
Alpha Sylla