La Conférence est organisée par la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA) qui a pour mandat d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. La nouvelle édition est placée sous le thème : « Faire progresser la mise en œuvre de l’Accord portant création de la ZLECAf : proposition d’actions stratégiques transformatrices », a indiqué la CEA.
Plateforme de dialogue politique de haut niveau, la Conférence réunira, outre les ministres, des gouverneurs des banques centrales, des institutions financières panafricaines, des entités du système des Nations unies, des représentants de la jeunesse, d’institutions universitaires et de recherche africaines, de partenaires de développement, d’organisations intergouvernementales et d’autres parties prenantes.
Projet phare de l’Union africaine (UA), la ZLECAf devrait créer, à terme, un marché continental unique pour la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes, sans aucun droit de douane et sans autres restrictions aux frontières. Actuellement, cet espace représente un marché de 1,3 milliard de consommateurs potentiels et un produit intérieur brut (PIB) combiné d’environ 3 400 milliards de dollars par an, selon la CEA. Les échanges dans le cadre de la première phase de la ZLECAf ont commencé le 1er janvier 2021.
Si elle est entièrement mise en œuvre, la ZLECAf pourrait accroître les revenus régionaux de 9 pour cent, soit 571 milliards de dollars, et aider à sortir jusqu’à 50 millions d’Africains de l’extrême pauvreté, à l’horizon de 2035, selon la Banque mondiale (BM). Elle serait également la plus grande zone de libre-échange au monde depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Le commerce intra-africain ne représente actuellement que 13 pour cent du commerce total du continent, contre 55 pour cent en Asie et 70 pour cent en Europe, selon des chiffres relayés par la CEA en 2024.
Avec dpa-news