Dans le cadre de la poursuite de mission d’évaluation des besoins électoraux et de la transition, la délégation Onusienne a rencontré ce mercredi 13 novembre 2024 au siège de l’institution à Coleah dans la commune de Matam , les représentants des médias.
Cette rencontre qui a regroupé les presidents des associations de medias et le représentant du Syndicat de la Presse Privée de Guinée s’inscrit dans le cadre d’aborder des sujets liés à l’ouverture des médias fermés dans le pays.
Selon le président de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI) Aboubacar Camara, les échanges portaient sur l’évolution des médias en République de Guinée dans cette phase de la transition mais aussi, recueillir les différents avis par rapport à la transversalité de ce qui est l’actualité guinéenne en ce moment.
« C’est une attitude que nous avons bien appréciés des Nations Unies en voyant à la demande de l’État guinéen une mission pour prendre le coup de la situation à travers les différents acteurs. »
« Nous avons portés avec l’ensemble des autres acteurs de la presse, le message de notre entité à travers justement certaines difficultés que nous connaissons du moment avec le retrait notamment des agréments de certains médias. » A-t-il indiqué Aboubacar Camara
Poursuivant, il a précisé que les doléances ont été formulées dans ce sens pour qu’à la fin de la mission, la délégation Onusienne puisse aider les médias avec les autorités guinéennes afin de renuire le dialogue à l’effet de partir justement à la réouverture de ces médias.
Pour sa part, le Secrétaire général du Syndicat de la Presse Privée de Guinée (SPPG) Sékou Jamal Pendessa, a déploré certaines situations que les hommes des médias traversent en ce moment.
« Vous avez des menaces de tantatives de kidnapping contre beaucoup de confrères dont certains sont contraints à l’exil aujourd’hui et d’autres vivent dans la clandestinité dans leur propre pays. Et nous avons énumérés pas mal de problèmes avec des orientations données vers les rapports annuels du SPPG sur la liberté de la presse qui pourrait leur donner beaucoup plus de détails, mais à côté, nous avons déposé un mémorandum dans lequel nous sommes revenus sur le résumé de tout ce que nous vivons et accompagné de recommandations » déclare-t-il
Pour finir, il a fait savoir que son institution a l’espoirs que le système des Nations Unies qui est venu à la demande du gouvernement guinéen pourrait contribuer à la libération des médias dans un bref délai.
Mamadou Bhoye Diallo pour guineequotidien