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ARCHIVE - Deux pays africains, le Sénégal et le Ghana, seront parmi les premiers États bénéficiaires du Bouclier mondial contre les risques climatiques créé récemment avec l'appui de l'Allemagne. Foto: Kevin Dettlaff/dpa

Sécurité alimentaire: L’Afrique appelle à un protocole sur la gestion de la sécheresse

À cet effet, les ministres africains de l’Environnement ont approuvé une décision omnibus sur les positions communes africaines lors des conférences internationales.

 

Les ministres africains de l’environnement ont appelé à l’établissement d’un protocole juridiquement contraignant sur la gestion de la sécheresse dans le cadre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, avec un accent particulier sur l’Afrique.

 

Réunis en Côte d’Ivoire, les ministres ont lancé cet appel à la fin de la dixième session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement, avec l’adoption de la Déclaration d’Abidjan. Celle-ci a exprimé une profonde inquiétude face aux défis environnementaux en Afrique.

 

L’appel répond à des préoccupations croissantes sur les impacts négatifs de la dégradation des terres, de la sécheresse et de la désertification sur la stabilité socio-économique, la sécurité alimentaire et la durabilité environnementale du continent.

 

Les ministres ont souligné l’importance du travail des groupes africains de négociateurs dans le cadre des prochaines conférences et négociations internationales. Ils ont solidement soutenu les positions communes africaines, tout en renforçant les partenariats mondiaux et régionaux.

 

À l’approche des réunions internationales sur la biodiversité, le climat, la désertification et les négociations sur la pollution plastique, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement a exhorté les ministres africains à s’unir pour faire face aux impacts croissants du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution.

 

La Déclaration d’Abidjan a également souligné la nécessité de débloquer les 1,2 milliard de dollars nécessaires à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable. En 2023, plus de 400 milliards de dollars ont été dépensés dans des projets d’énergie propre à l’échelle mondiale, mais seulement 2,6 milliards ont atteint l’Afrique.

 

Créée en 1985, la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement définit l’agenda environnemental africain. Elle réunit les gouvernements africains, les institutions et les partenaires de développement pour élaborer des politiques visant à résoudre les problèmes environnementaux les plus pressants du continent.

 

Avec dpa-news

 

 

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