Selon le ministre de l’énergie, de l’Hydraulique et des hydrocarbures, Mr Aboubacar CAMARA, la préservation du patrimoine du massif du Fouta Djallon, constitue de nos jours, l’essentielle de la vie dont sa situation actuelle préoccupe bon nombre de Guinéens, mais aussi des pays frères.
« Vous savez quand on voit un peu ce qui se passe dans cette région, je me dis que l’heure n’est plus au discours. J’aurais même souhaité que cet atelier se tienne au Fouta, pour que vous voyez de vue su ce qui se passe là. Quand vous partez aujourd’hui dans ce massif, l’ensemble des pays de la sous-région que ce soit le Mali, le Niger, le Nigeria, la Guinée, nous sommes tous frappés par les inondations. Et par endroit, c’est la sécheresse.
Je plaide donc que la CEDEAO prenne en compte, la répartition des rôles et des responsabilités des pays où se trouvent ces patrimoines, telle que l’OMVS, le massif du Fouta[…] », a dit le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique
Plus loin, il a souligné qu’il y a encore 5 à 10 ans en arrière, quand vous traversiez Fouta, c’est la viande de brousse que vous voyiez. Mais aujourd’hui, d’ici au Fouta, ce sont des sacs de charbon de bois.
« C’est pourquoi nous ne devons pas nous compliquer la tâche en concevant des projets compliqués. Commençons par des projets faciles, acceptables et à moindre coût, pour que nos communautés soient directement impactées » a-t-il déclaré le Ministre Aboubacar CAMARA
À noter que cette rencontre permettra de recueillir, harmoniser et fédérer de façon participative et inclusive les différentes préoccupations énergétiques économiques et de l’agriculture à la CEDEAO.