La Guinée d’hier et celle d’aujourd’hui, symbole d’une difficulté inégalable dans le domaine de sa Gouvernance. Nos Gouvernants, tantôt sur la direction de la démagogie, tantôt, ils appuient sur le bouton de l’éthno-strategie.
Dans l’incapacité de faire rayonner leurs idées et projets de société, le peuple est coincé entre le marteau et l’enclume. La classe politique, comparable à une pourriture, n’est utile que dans un verbiage de tâtonnement. La majeure partie étant impliquées dans des sales affaires de corruptions et détournements, se sont misent dans la posture politique, qui à vrai-dit, de la politicaillerie, juste pour ne pas être mis sous les verrous de la justice.
Cette stratégie, politiquement immorale n’a de sens que dans un pays comme le nôtre ; Dans un pays normal, toute personnalité ambitieusement politique est profondément scannée à travers toutes ses idées et actions. Dans un pays normal, aucune personne n’a la chance de porter le manteau politique si ta carrière est teintée d’anomalies.
Dans un pays normal, le peuple n’est jamais manipulé pour une question d’affinité ou de clientélisme. La plupart des ministres du Gouvernement Conté se retrouvent dans l’administration Condé, l’opposant anti-corruption a changé de veste dès qu’il a franchi le portail de Sekhoutoureya.
Au lieu de continuer dans sa constance, il a complètement recaser tous ces monstres qui ont pillé la Guinée, et ceux qui se sont opposés à son pouvoir, se sont vu Satanisés, le très puissant Professeur-Président continue aujourd’hui à protéger ceux qu’il critiquait durant toute sa traversée du désert, juste pour les obligés à être inféoder à ses ordres.
À deux ans de la fin de son mandat, alpha Condé tire sur les ficelles pour accuser tous ses opposants de l’avoir empêcher de gouverner.
Oubliant qu’il est le seul qui détient la direction du pays, l’unique commandant de bateaux. Quant à ses opposants, par manque de propositions de solutions alternatives aux problèmes du pays, ils créent toute une impasse synchronisée pour contrecarrer sa gouvernance politisée.
De contestation aux manifestations, le pays ne trouve aucune issue favorable. Tout est lié à des questions électoralistes, la question de savoir, comment y résoudre ces crises : de délestage, de pénurie d’eaux potables, de cherté des prix des denrées alimentaires, des problèmes sanitaires, de scolarisation, de routes, de logements et de l’emploi pour tous.
Ousmane Keita
Jeune leader et activiste Politique