La Hongrie va envoyer aussi des médecins, des conseillers économiques et des agronomes, a rapporté Radio France Internationale. Ce n’est pas sa première mission au Tchad, mais cette fois, Budapest va implanter à Ndjamena un centre permanent d’aide humanitaire et économique. Pour Tristan Azbej, le secrétaire d’État hongrois chargé du programme d’aide à l’étranger (Hungary helps), le Tchad est le seul pays stable dans la région du Sahel, et il faut éviter qu’il s’effondre. « C’est important que nous aidions ce pays pour qu’il reste stable », a-t-il souligné.
À travers ce programme (la Hongrie vous aide), lancé en 2019 et qui vise à réduire l’émigration vers l’Europe, la Hongrie est également présente dans d’autres pays africains, notamment le Kenya, le Mozambique et l’Éthiopie. Budapest, farouchement hostile à la politique européenne d’accueil des réfugiés, continue à affirmer qu’il faut « soutenir la gestion des problèmes là où ils surviennent plutôt que de les transférer en Europe ». Vendredi 17 novembre, la Poste hongroise a commencé à envoyer à tous les Hongrois un questionnaire du gouvernement, qui a été publié sur Internet. Avec des questions telles que « Bruxelles veut installer des ghettos de migrants en Hongrie. Êtes-vous d’accord ? ».
Avec dpa-news