Selon la vice-présidente de la CUA, Monique Nsanzabaganwa, l’idée est de positionner les groupes africains dans des juridictions géographiques stratégiques à travers le monde pour faire avancer la position africaine concernant le discours politique sur la migration. « Malheureusement, le monde est aujourd’hui profondément polarisé par les débats sur la migration. Ce qui est clair, c’est que l’Afrique est de plus en plus fragmentée en raison de l’influence extérieure et des opinions divergentes sur les moyens de gérer les migrations internationales », a-t-elle souligné.
Cette initiative est conçue comme une plateforme visant à réunir les membres du corps diplomatique et les parlementaires, ainsi que les dirigeants pour des discussions politiques afin de façonner la gouvernance de la migration en Afrique. Lors de la session inaugurale de l’ADi, les délégués ont discuté des questions politiques entourant le retour, la réadmission et la réintégration (RRR) des migrants, en mettant l’accent sur la protection des travailleurs migrants de retour, a indiqué l’UA.
Cette session a réuni des délégués de la CUA, de l’OIM, des États membres de l’UA, des communautés économiques régionales, de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique, de l’Organisation internationale du travail et de diverses organisations de développement. En 2022, un accord triennal a été signé entre l’UA et l’OIM en vue de traiter les causes profondes de la migration irrégulière et la mobilité de la main-d’œuvre sur le continent.
Avec dpa-news