Tunis (dpa) – La République démocratique du Congo (RDC) a lancé, le 21 février, à Pointe-Noire (Sud), sa capitale économique, les travaux de construction d’une raffinerie pétrolière d’une capacité de production de 2,5 millions de tonnes par an. D’un coût estimé à 900 millions de dollars, cette raffinerie qui devrait entrer en service en 2023, sera construite sur une superficie de 240 hectares, dans la Zone économique spéciale de Pointe-Noire.
Dénommée « Atlantique Pétrochimie », la raffinerie sera réalisée par la société chinoise « Beijing Fortune Dingheng Investment », a annoncé la Présidence de la RDC. Elle « produira de l’essence automobile et d’aviation, du gaz de pétrole liquéfié, du gazole, des lubrifiants, du bitume, du pétrole lampant et d’autres produits… », selon le ministre congolais des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya, cité par la presse locale.
Elle « répondra à la demande croissante en produits pétroliers finis, non seulement du Congo, mais aussi des pays de la sous-région Afrique centrale », a déclaré, aux medias, un responsable de la société chinoise. « Il s’agit principalement des essences et gazoles de qualité supérieure, des gaz de pétrole liquéfiés, des fiouls légers et des pétroles lampants », a-t-il précisé.
La RDC dispose d’une seule raffinerie pétrolière opérationnelle depuis 1982 : « la Congolaise de raffinage » (Coraf). Cette raffinerie dont la capacité de production est de 1 million de tonnes par an, couvre 70 pour cent des besoins du pays.
Avec dpa-news