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Déchets organiques des égouts au quartier Coronthie : les habitants victimes de l’incurie des autorités

Il convient de rappeler d’emblée que les habitants de Coronthie ne sont pas les seuls à vivre ce genre de situation. Qui, faut-il l’indiquer est à l’origine de bon nombre de maux. Le vendredi dernier, notre reporter a pris part à une rencontre de sensibilisation contre le coronavirus au gouvernorat de la ville de Conakry.

A l’image de lui, certainement beaucoup de citoyens étaient étonnés de constater au vu et au su de tous des déchets organiques venus des différentes concessions dudit quartier à ciel ouvert. Nous nous sommes intéressés à cet état de fait auprès d’une dame qui s’est fait nommer Tantie Fintènyi (Tantie propre en français).

Voici ce qu’elle nous a confié : « plusieurs gouverneurs se sont succédés aucun d’eux n’a pu résoudre ce problème, ce n’est pas leur travail de réparer, c’est un travail qui demande de gros moyens et c’est le département des travaux publics qui a les moyens de réparer ici. La population souffre, vous voyez de part et d’autres les citoyens longent la chaussée, on vend et on mange tout près. Regarder la devanture du gouvernorat, l’ambassade de la Lybie est en face, ça c’est une honte pour nous. C’est pourquoi je demande humblement au ministre des TP de venir voir et  arranger ces conduites », a déclaré Tantie Fintènyi.

Selon elle pour résoudre ce problème d’écoulement qui sortent à travers les égouts, qu’il suffit d’envoyer des équipements appropriés. « Il s’agit de déboucher ces conduites d’eaux usées que vous voyez et qui quittent de la maison centrale et les concessions du quartiers. Ce sont des déchets organiques des différentes concessions de Coronthie et la maison centrale qui sont en train de couler comme ça. Donc il faut vraiment la puissance publique pour venir faire ce travail », a-t-elle précisé.

« Ça ce n’est pas les eaux de ruissellement regarder la couleur, c’est jaune, les eaux de ruissellement ne sont pas comme ça, ce sont des eaux des toilettes et tout le long de cette route c’est comme ça.  Si vous allez un peu plus devant vous serez ébahi, la population a même mis les bois queqlue part pour empêcher que les véhicules ne descendent dans ces eaux. Vous vous-même vous êtes en train de sentir comment ça pue ».

 

Kataco Katom

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