La récente législation a établi l’Organisation nationale de protection des végétaux en Afrique du Sud, qui sera chargée d’appliquer les dispositions de cette loi. Elle est constituée de diverses directions responsables de la politique phytosanitaire et des aspects opérationnels au sein du ministère de l’Agriculture.
D’après la présidence de la République, cette loi récemment adoptée a pour objectif de prévenir l’introduction et la diffusion d’organismes nuisibles, dont les répercussions pourraient mettre en danger la biosécurité, la production agricole et la sécurité alimentaire du pays, tout en affectant son accès aux marchés internationaux.
La nouvelle législation, qui remplace celle de 1983 concernant les parasites agricoles, aligne l’Afrique du Sud sur les normes de l’Organisation mondiale du commerce relatives à l’application des mesures sanitaires et phytosanitaires, ainsi que sur la Convention internationale pour la protection des végétaux.
Cette mise en conformité renforcera les efforts du pays pour accéder à de nouveaux marchés et conserver ceux déjà établis pour l’exportation. Cela aura des retombées bénéfiques sur le secteur agricole en Afrique du Sud, notamment en termes de création d’emplois et d’utilisation durable des terres et des ressources naturelles.
D’après le ministre de l’Agriculture, John Steenhuisen, la nouvelle législation sera un outil de biosécurité destiné à protéger l’agriculture sud-africaine. Il a précisé qu’il s’agit d’un cadre réglementaire phytosanitaire « efficace et essentiel pour favoriser la croissance du secteur orienté vers le commerce ».
Il a ajouté que la loi prévoit l’implication de toutes les sphères du gouvernement pour coopérer dans la gestion des ravageurs et des maladies des plantes dans le pays.