Cette initiative fait suite au souhait formulé par des chercheurs et des acteurs de l’industrie qui aspirent à mettre en place une plateforme université-industrie pour la gestion durable de l’eau et de l’énergie en Afrique, dans le cadre du projet international « WE-Africa, Membrane Knowledge Hub ».
Lancé il y a un an, le projet est coordonné par le Centre de recherche sur l’eau et l’environnement (ZWU) de l’UDE. Il est financé par l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD) pour une durée de quatre ans avec près de 800 000 euros.
Dans le cadre de cette plateforme, des cours en ligne sur la technologie membranaire appliquée à la gestion de l’eau et de l’énergie seront proposés aux étudiants et aux professionnels. Parallèlement, les étudiants acquerront une expérience dans les entreprises pour transformer leurs idées en modèles d’affaires viables.
« Avec ce projet, nous soutenons l’échange de connaissances, le renforcement des capacités et le transfert de technologies », a expliqué Stefan Panglisch, professeur à l’UDE et responsable du projet. « Ce faisant, nous apportons une contribution importante au développement socio-économique et à la protection de l’environnement en Afrique ».
La population africaine ne cesse de croître, a souligné l’UDE en expliquant que l’approvisionnement en eau propre et en énergie suffisante est un défi pour les Etats africains. « La technologie des membranes pourrait apporter des solutions innovantes et durables ».
Cette technologie est une méthode basée sur l’utilisation de membranes semi-perméables pour séparer, filtrer ou purifier des substances liquides ou gazeuses. Ces membranes bloquent certaines particules ou molécules tout en laissant passer d’autres.
Avec dpa-news