En raison de programmes mal adaptés ou d’un manque d’enseignants qualifiés, les enfants en situation de handicap sont souvent exclus de l’apprentissage.
L’UNESCO et l’Agence Italienne pour la Coopération au développement (AICS) ont lancé un projet régional en Afrique de l’Ouest visant à améliorer l’accès à l’éducation et à l’apprentissage des enfants et jeunes en situation de handicap. Pour réaliser ce projet, l’AICS a octroyé à l’Institut international de planification de l’éducation (IIPE) de l’UNESCO trois millions d’euros pour contribuer à renforcer les capacités nationales des ministères de l’éducation, des Organisations de personnes handicapées et des Organisation de la société civile.
Le renforcement de capacités de ces organismes vise à les aider à concevoir et à mettre en œuvre des politiques et des plans d’éducation adaptés aux besoins des enfants et des jeunes en situation de handicap dans huit pays ouest-africains, a indiqué l’IIPE. En outre, le projet vise à améliorer la collecte nationale des données sur les élèves et étudiants en situation de handicap, à appuyer l’élaboration d’analyses et des stratégies nationales prenant en compte les questions liées à l’inclusion ainsi qu’à développer une communauté de pratique dynamique.
En Afrique subsaharienne, l’accès de ces enfants à une éducation de qualité rencontre de nombreux obstacles, dont le manque de données sur le handicap, l’absence de stratégies, ainsi que le manque de financement et l’absence de coordination interministérielle, en plus des obstacles liés aux infrastructures et au matériel pédagogique.
Des études récentes de l’UNICEF montrent que 38 pour cent des enfants âgés de 5 à 17 ans, en Afrique de l’Ouest, éprouvant des difficultés fonctionnelles, ont plus de risques de ne pas être scolarisés, contre seulement 27 pour cent parmi ceux sans difficultés. En plus, parmi les enfants de 7 à 14 ans sans difficultés fonctionnelles, 12 pour cent possèdent des compétences fondamentales en lecture. Pour ceux rencontrant des difficultés fonctionnelles, la proportion n’est que de sept pour cent.
Avec dpa-news