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En Afrique, les changements climatiques déplacent des communautés entières et exacerbent la concurrence pour des ressources limitées.
Les négociateurs climatiques d’Afrique de l’Ouest et du Centre ont été outillées sur l’intégration de la mobilité humaine et des changements climatiques dans les politiques nationales de leurs pays.
Cela a été rendu possible grâce à un évènement organisé à Lomé (Togo) par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et plusieurs agences des Nations unies et organisations environnementales.
L’évènement a été conçu pour fournir aux participants les outils nécessaires pour intégrer les questions de mobilité dans les plans nationaux d’adaptation (PNA) et dans les engagements de leurs pays en matière de lutte contre les changements climatiques (NDC, en anglais).
Selon l’OIM, cette initiative marque une étape importante pour la région qui s’oriente vers une action climatique plus globale et guidée par des politiques.
Elle fait écho à l’appel lancé, en septembre dernier, par l’ONU à tous les pays à élaborer des plans d’action nationaux d’ici 2025 afin de lutter contre les changements climatiques mondiaux, a-t-on rappelé.
Des jeunes leaders et des migrants de la région ont été sollicités et ont participé aux discussions durant l’événement.
Ils ont expliqué l’impact des changements climatiques sur leurs communautés, en montrant les problèmes auxquels ils sont confrontés, tels que l’augmentation des inondations, la diminution des surfaces de terres arables et la perturbation des itinéraires de transhumance.
Leurs différents témoignages font ressortir le besoin urgent de politiques nationales qui non seulement s’attaquent aux changements climatiques, mais protègent également les populations vulnérables contraintes de se déplacer en raison de ces catastrophes, a-t-on poursuivi.
Les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre sont confrontés à une augmentation des déplacements liés aux changements climatiques, avec plus de 1,2 million de personnes déplacées par les récentes inondations en 2024, contre 624 700 personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays l’année précédente.
Dans cette région, les changements climatiques intensifient les vulnérabilités existantes et en créent de nouvelles, a indiqué Leonardo Santos Simão, Chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.
« Les phénomènes météorologiques extrêmes, les sécheresses prolongées et l’élévation du niveau des mers déplacent des communautés entières et exacerbent la concurrence pour des ressources limitées », a-t-il dit.
Avec dpa-news
