Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, accompagné de plusieurs membres du Gouvernement, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier portant sur la gouvernance et la digitalisation du fichier d’état civil (PNRAVEC), organisé par l’OIF, l’ Organisation internationale de la francophone, dans un complexe hôtelier à Kaloum.
Cet atelier, qui se tient du 14 au 18 octobre 2024, incarne l’esprit de solidarité et de fraternité qui caractérise la famille francophone, en réunissant des États qui partagent, au-delà de la langue et des valeurs politiques et humanistes, une même préoccupation pour la gouvernance et la digitalisation de l’état civil.
Monsieur Désiré NYARUHIRIRA, Conseiller Spécial, politique et diplomatique de la Secrétaire Générale de l’OIF, a dans son discours, souligné que l’Organisation Internationale de la Francophonie est profondément consciente des enjeux attachés à la modernisation du système d’État civil dans de nombreux pays de l’espace francophone. Car, c’est un défi majeur et constant intimement lié aux problématiques à la fois de fiabilité des fichiers électoraux et de la confiance des citoyens dans les institutions de l’état de droit des pays.
« C’est pourquoi la Secrétaire générale de la francophonie dès sa prise de fonction en 2019, a décidé d’élever la thématique de l’État civil au rang des priorités de l’organisation », dit-il.
Le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, de son côté, a précisé que l’état civil permet non seulement d’identifier une personne dans l’organisation sociale et administrative, mais aussi donne à l’individu, la possibilité d’exercer effectivement ses droits . Il engendre aussi plusieurs avantages cumulatifs et indécisibles qui garantissent pour chaque citoyen, une existence juridique et sociale sans communes mesures sur plusieurs plans.
« Sur le plan collectif, l’état civil constitue pour un pays, le socle sur lequel, repose tout le dispositif administratif et source de tout document d’identité », ajoute-t-il.
Le Chef du Gouvernement, Monsieur Amadou Oury BAH, a, dans son discours, rappelé que la bonne gouvernance ne consiste pas simplement à gérer des institutions, mais à transformer des vies. C’est pourquoi, précise-t-il, « le PNRAVEC a été conçu comme un élément stratégique permettant de transformer le système institutionnel et de créer une relation directe entre les institutions de l’État et la population, à la fois de manière collective et individuelle ».
Poursuivant, il a indiqué que les instabilités et les frustrations ressenties par certains, qui se perçoivent comme des citoyens de seconde zone, résultent souvent de l’absence d’une relation claire entre un individu et son pays. Il a précisé que le numéro d’identification personnelle, inscrit sur l’extrait de naissance, est un pilier fondamental du système étatique : « C’est pourquoi nous avons tenu à ce que le PNRAVEC, malgré les coûts et les délais, soit l’un des éléments fondateurs du processus de retour à l’ordre constitutionnel en République de Guinée ».
Avec la Primature