Parallèlement, les arrivées de migrants sur les côtes italiennes ont enregistré une baisse d’environ 63 pour cent cette année par rapport à 2023.
Près de 30 000 personnes originaires de pays subsahariens ont été empêchées de franchir irrégulièrement les frontières terrestres et d’entrer en Tunisie au cours des sept premiers mois de l’année, selon la Garde nationale tunisienne. Le nombre de migrants interceptés a presque triplé, atteignant 29 880 cette année contre 11 551 au cours de la même période l’année précédente, a indiqué le porte-parole de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli.
Selon le porte-parole qui s’exprimait sur la Radio Jawhara, 3 224 tentatives de franchissement des frontières terrestres ont été déjouées, au cours des sept premiers mois 2024, un chiffre nettement supérieur aux 1 432 tentatives recensées durant la même période en 2023.
Faisant allusion aux critiques souvent formulées à l’égard des autorités, il a souligné que « la Tunisie n’a pas pour mission de veiller aux frontières de l’Europe », précisant que les forces tunisiennes agissent en conformité avec la souveraineté nationale pour défendre les frontières contre des infiltrations.
Un mois plus tôt, le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, a déclaré que les arrivées de migrants sur les côtes italiennes ont enregistré une baisse d’environ 63 pour cent cette année par rapport à 2023.
Vers la mi-août, un rapport de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) a indiqué que les passages irréguliers des frontières de l’Union européenne (UE) ont baissé de 36 pour cent pendant les sept premiers mois de 2024 par rapport à la même période de 2023.
D’après Frontex, les baisses les plus significatives des passages irréguliers des frontières ont été observées sur les routes des Balkans occidentaux et de la Méditerranée centrale. Les arrivées en provenance de la Tunisie et de la Libye représentent 95 pour cent de tous les migrants signalés sur la route de la Méditerranée centrale.
Avec dpa-news