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POLYCOPIÉ - Ce projet est initié dans le cadre d'un partenariat avec « Enhancing Africa's Response to Transnational Organized Crime » (ENACT Africa) et la Commission ghanéenne de contrôle des stupéfiants (NCC). Photo: Cedeao/Photo de presse/dpa

Toxicomanie : Le traitement comme alternative à l’incarcération

L’idée est de déplacer l’accent de l’incarcération vers le traitement et le rétablissement des personnes qui consomment des drogues.

 

La Communauté économique des États de l’Afrique (CEDEAO) a lancé au Ghana un projet « pilote » proposant un traitement de la toxicomanie comme alternative à l’incarcération pour les personnes souffrant de troubles liés à l’usage de substances psychoactives dans la sous-région.

 

Ce projet est initié dans le cadre d’un partenariat avec « Enhancing Africa’s Response to Transnational Organized Crime » (ENACT Africa) et la Commission ghanéenne de contrôle des stupéfiants (NCC, en anglais), a indiqué la CEDEAO. Il a été conçu pour « déplacer l’accent de l’incarcération vers le traitement et le rétablissement des personnes qui consomment des drogues », a-t-on précisé.

 

Pour atteindre ses objectifs, le projet prévoit de former les parties prenantes concernées sur les alternatives à l’incarcération pour « les personnes qui consomment des drogues » (People Who Use Drugs, PWUD) et de lancer un programme de tribunal spécialisé, connu sous le nom de « tribunal de rétablissement ».

 

Soulignant « l’inadéquation des méthodes traditionnelles d’incarcération pour lutter contre la toxicomanie », le Directeur général de la NCC, Kenneth Adu-Amanfoh, a rappelé que le Ghana a pris, dans le cadre de sa politique en matière de drogues, des mesures « progressives » qui donnent « la priorité à la santé et aux droits de l’homme ». À ce titre, le pays a promulgué en 2020 une loi sur la création d’un fonds de réadaptation pour les troubles liés à l’utilisation de substances psychoactives, a-t-il ajouté.

 

Les défis de la persistance mondiale de l’abus de substances et l’inadéquation des mesures punitives pour y remédier ont conduit à un « changement vers l’alternative à l’incarcération », a indiqué, pour sa part, le Représentant résident de la CEDEAO au Ghana, Baba Gana Wakil. La CEDEAO est engagée à soutenir le traitement et la réadaptation des PWUD dans les États membres, a-t-il dit, signalant un éloignement des approches uniquement punitives.

 

Avec dpa-news

 

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