Huit enfants sur dix atteints de cette maladie génétique en Afrique meurent avant l’âge de cinq ans, ce qui représente le taux le plus élevé au monde.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Afrique a publié de nouvelles orientations pour aider à renforcer les efforts visant à lutter contre la drépanocytose, une maladie génétique qui affecte les globules rouges.
Les nouveaux documents techniques reflètent une combinaison des dernières recherches, des meilleures pratiques et des approches novatrices de la prise en charge de la maladie, ce qui en fait des outils essentiels pour les prestataires de soins de santé, les décideurs politiques et les défenseurs de la cause.
On estime que 240 000 enfants naissent chaque année avec la drépanocytose sur le continent, et que jusqu’à 80 pour cent d’entre eux mourront d’une infection grave avant l’âge de cinq ans. C’est le taux de mortalité infantile lié à la drépanocytose le plus élevé au monde.
Malgré des avancées notables dans le traitement de la maladie au niveau mondial, a indiqué l’OMS, il reste des défis importants à relever pour garantir l’accès équitable à ce traitement dans la Région africaine. Les défis qui persistent dans cette Région relèvent notamment de l’insuffisance des infrastructures de soins de santé, du manque de sensibilisation et d’éducation et de l’accès inadéquat à des soins complets, du dépistage limité chez les nouveau-nés et de l’accès restreint aux traitements avancés.
Des avancées notables ont été enregistrées dans le traitement de la drépanocytose au niveau mondial, notamment le dépistage chez le nouveau-né, la thérapie par l’hydroxyurée, la thérapie génique, l’amélioration des stratégies de prise en charge et l’extension de la vaccination, qui ont permis de réduire les taux de mortalité dans les pays à revenu élevé.
La drépanocytose, parfois appelée « anémie falciforme », est une maladie génétique qui touche l’hémoglobine, la protéine contenue dans les globules rouges qui sert à transporter l’oxygène à travers le corps.
Avec dpa-news