L’adoption des lignes directrices en question devrait garantir que les retours et les réadmissions des migrants africains se fassent dans le respect des droits de l’homme, et que la réintégration durable devienne une réalité vécue, a déclaré une représentante de l’UA. Pour l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la réintégration est durable lorsque les personnes de retour ont atteint un niveau d’autosuffisance économique, de stabilité sociale dans leur communauté et de bien-être psychosocial qui leur permet de faire face aux facteurs de (ré)émigration. Le soutien apporté aux migrants de retour et à leurs communautés constitue la première étape d’un long processus de réintégration, d’après l’agence onusienne spécialisé.
Selon l’UA, environ 20 pour cent des migrants africains émigrent hors d’Afrique, et près de 80 pour cent à l’intérieur du continent. D’après la même source, moins de 15 pour cent d’Africains qui émigrent hors du continent, se dirigent vers l’Europe ou l’Amérique du Nord. Le chômage, les opportunités économiques limitées, l’explosion démographique, les guerres, les conflits, les phénomènes climatiques extrêmes et le changement climatique sont parmi les facteurs déterminants de la migration en Afrique.
Avec dpa-news