Fruits de consultations exhaustives et de collaborations entre les parties prenantes, qui ont duré plus de deux ans, la stratégie et le plan d’action constituent « une avancée significative dans la lutte contre le taux alarmant de perte de biodiversité en Afrique australe », a indiqué la FAO. Selon les deux documents, les États membres de la SADC doivent investir dans la lutte contre les pertes de biodiversité et d’écosystèmes.
Il s’agit de se concentrer sur les quatre composantes « clés » de la biodiversité, à savoir : la réduction des menaces pesant sur la biodiversité, l’utilisation durable et le partage des avantages, les outils et les solutions pour la mise en œuvre et l’intégration (renforcement des capacités), et la mobilisation des ressources. Ces piliers sont déclinés en domaines prioritaires qui incluent, sans s’y limiter, la gestion durable des terres, l’agriculture durable, le changement climatique et les espèces exotiques envahissantes.
La stratégie et le plan d’action encourageront « la durabilité environnementale dans tous les secteurs agricoles en créant un environnement politique favorable et en intégrant la biodiversité et la gestion rationnelle des pesticides », a déclaré Patrice Talla, coordinateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique australe.
Créée en 1992, la SADC comprend 16 pays membres : Angola, Botswana, Comores, RDC, Eswatini, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, Afrique du Sud, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.
Avec dpa-news