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En Afrique, ce secteur a du mal à réaliser son potentiel en raison des difficultés d’accès au financement, du manque de technologies de pointe et des réseaux de distribution limités.
Soutenir la croissance du secteur créatif africain et faire connaître au monde les histoires africaines locales, tels sont les objectifs d’un accord de collaboration signé récemment entre la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, et « Triggerfish », un studio d’animation mondialement reconnu, fondé en Afrique du Sud.
En vertu de cet accord, l’IFC apportera son expertise du marché pour aider Triggerfish dans sa stratégie de croissance afin qu’il puisse étendre ses opérations et créer de nouveaux emplois et de nouvelles opportunités en Afrique pour perfectionner les talents locaux, en particulier pour les femmes et les jeunes.
« À l’heure où la demande de contenu local africain est en plein essor, ce partenariat avec l’IFC est une étape importante qui propulsera la croissance du secteur de l’animation locale et permettra à l’industrie d’atteindre son véritable potentiel », a déclaré Stuart Forrest, PDG de Triggerfish.
Le marché mondial de l’animation et des effets visuels était évalué à près de 168 milliards de dollars en 2021 et devrait atteindre 401 milliards de dollars d’ici 2030, selon une étude de « Report Ocean ». En Afrique, le secteur a du mal à réaliser son potentiel en raison des difficultés d’accès au financement, du manque de technologies de pointe et des réseaux de distribution limités.
Triggerfish crée des contenus animés haut de gamme pour des studios internationaux de premier plan tels que BBC, eOne, Lucasfilm, Magic Light Pictures, Netflix et The Walt Disney Company. En tant que principal studio d’animation d’Afrique, Triggerfish est « parfaitement placé pour présenter au monde le travail d’une nouvelle génération visionnaire de cinéastes », a souligné l’IFC.
Avec dpa-news
