Faranah, Condette Bangoura a échappé de justesse, mercredi, 21 février 2024, à une tentative de viol. Elle a n’a eu la vie sauve qu’avec l’aide des voisins, alors qu’elle partait acheter des bougies et des anti-moustiques dans une boutique du quartier.
Selon la marâtre de la victime, c’est vers 18 heures qu’elle a remis mille cinq cent francs guinéens (1 500 GNF) à sa fille Condette Bangoura pour acheter des bougies et anti-moustique. « Parce qu’ici, il n’y a pas de courant, nous vivons dans l’obscurité et il y a trop de moustiques aussi quand il fait nuit. J’étais assise sur la véranda, j’ai vu ma fille en compagnie d’un de nos voisins. Sa chemise déchirée et une partie de sa jupe aussi. Elle transpirait et tremblait. Elle ne pouvait même pas parler correctement. Je lui ai demandé pourquoi ses habits sont déchirés. Elle me dit avoir croisé un jeune homme quand elle revenait de la boutique. Celui-ci lui a demandé de l’aider à retrouver un de ses amis dans le quartier. À quelques mètres, le quidam l’a poussé dans les buissons. Aussitôt elle a commencé à crier. Cela a coïncider avec le passage d’un de nos voisins qui l’a sauvée de cette agression », a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, elle fera remarquer les dangers auxquels les femmes font face. «Nous sommes exposées à toutes sortes de dangers ici, surtout nos filles. Actuellement nous ne pouvons même pas laisser les enfants seuls, parce qu’ils ne sont pas en sécurité», a-t-elle ajouté.
Pour rappel, ces derniers temps, la préfecture de Faranah fait face à une recrudescence de faits. Le cas de la fille de 11 ans, qui a été «enlevée, violée et tuée» le week-end dernier, hante encore les esprits.
Au moment où nous mettions cet article en ligne, le présumé violeur de cet acte, se pavane dans la nature sans être inquiété.
Fatoumata Samoura depuis Faranah pour guineequotidien