En Afrique, le déficit de financement des infrastructures se situe entre 68 milliards et 108 milliards de dollars par an.
La Société financière internationale (IFC) a pris une participation de 20 millions de dollars dans le Fonds d’accélération des infrastructures en Afrique, un instrument financier relevant du groupe panafricain « Africa50 ». Ce groupe est créé par des gouvernements africains et la Banque africaine de développement (BAD) dans l’objectif d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact en termes de développement.
La prise de participation permettra au Fonds d’investir dans des projets d’infrastructures numériques, d’énergie et d’électricité renouvelables, de transport, de logistique, d’eau et d’assainissement. Elle permettra aussi de mobiliser davantage de financements privés pour le Fonds, a souligné l’IFC. Investir dans les infrastructures est essentiel pour le développement social et économique du continent.
En Afrique, le déficit de financement des infrastructures (routes, chemins de fer, énergie, santé, éducation, formation, etc.) se situe entre 68 milliards et 108 milliards de dollars par an, selon les estimations d’Africa50. « Des montants que l’on peut trouver sur place pourvu que les États fassent preuve de discipline budgétaire et collectent plus judicieusement l’épargne intérieure », selon la BAD. Le continent est à la traîne en matière d’accès à la plupart des types d’infrastructures, notamment l’électricité, le numérique, les routes et l’eau, ce qui a un impact sur l’activité économique, d’après la Banque mondiale (BM).
Le groupe Africa50 compte actuellement 34 actionnaires, composés de 31 pays africains, de la BAD, de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et de Bank Al-Maghrib. Il s’intéresse aux développements des infrastructures depuis leur conception jusqu’à leur livraison.
Avec dpa-news