Le Sénégal est à la fois un pays de départ, de transit et de destination pour les migrants irréguliers cherchant à joindre notamment l’Europe.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Sénégal ont signé un accord-cadre de coopération visant à renforcer les soins de santé des migrants de retour au bercail. En vertu de cette convention, l’Agence Nationale de la Couverture Maladie Universelle (ANACMU) et l’OIM renforceront leur collaboration pour fournir un accès à la couverture sanitaire pour les migrants de retour, a indiqué l’agence onusienne spécialisée.
L’ANACMU s’engage à participer aux sessions d’écoute et de discussion organisées par l’OIM, afin d’aider les migrants à comprendre le processus d’inscription à la couverture maladie universelle, a-t-on ajouté. « L’inclusion des migrants dans les cadres juridiques et la promotion de leur santé tout au long du processus de migration sont des éléments cruciaux pour garantir leurs droits d’accès aux services de santé », a déclaré le directeur général de l’ANACMU, cité par l’OIM. « L’ANACMU a signé un accord de partenariat avec l’OIM, élargissant la coopération à un volet santé. Dans le cadre de cette initiative, 117 migrants de retour sont actuellement enregistrés à Dakar, avec des plans pour une expansion dans d’autres régions », a indiqué un responsable de l’OIM.
Selon cette agence, le Sénégal est à la fois un pays de départ, de transit et de destination pour les migrants irréguliers cherchant à joindre notamment l’Europe. Il est également un pays d’origine, de transit et de destination du trafic illicite de migrants et de la traite des personnes. Au Sénégal, la migration irrégulière s’est intensifiée à partir des années 2000-2010 avec la généralisation des départs par voie maritime vers l’Espagne et l’Italie, d’après OIM.
Avec dpa-news