En réponse à la question de Rüdiger Lucassen, député d’Alternative für Deutschland, sur l’utilité de cette mission de 4,3 milliards d’euros, ayant couté la vie à trois soldats allemands, Pistorius a déclaré : « Que se serait-il passé au Mali si nous n’y étions jamais allés ? Il est difficile de répondre à cette question. En tout cas, nous avons exercé une influence d’apaisement qui a renforcé les liens au Mali ». Dans le cadre du soutien aux Etats de cette région, a-t-il expliqué, le succès ne se calcule ni en centimes ni en euros, mais en termes de signification politique.
Le gouvernement militaire malien avait exigé à la mi-juin le retrait des quelque 12 000 soldats de l’ONU de la mission MINUSMA et avait auparavant renforcé sa coopération avec la Russie. Le retrait de plus de 1000 casques bleus allemands a également été compliqué par le coup d’État militaire au Niger voisin, où la Bundeswehr dispose d’une base de transport aérien à la périphérie de la capitale Niamey.
Pistorius a déclaré que la Bundeswehr, ainsi que tous les autres contingents sur place, ont fait face à de sérieux défis lors des derniers mois. « L’expulsion soudaine » du Mali a surpris tout le monde, a-t-il dit. Et d’ajouter « nous avons alors immédiatement adapté nos plans et nous en aurons terminé avec le redéploiement, avec le retrait de notre contingent, matériel compris, probablement d’ici la mi-décembre. Donc avant la fin de l’année ».
Avec dpa-news