Ce financement de 60,7 milliards de dollars a enregistré une hausse de 46 pour cent par rapport à 2019, a précisé le rapport conjoint de dix BMD, coordonné par la Banque européenne d’investissement (BEI). Environ les deux tiers de ce montant ont servi à financer l’atténuation des effets du changement climatique, et un tiers a soutenu l’adaptation au changement climatique. Les financements privés mobilisés ont atteint 16,9 milliards de dollars. La part de l’Afrique sub-saharienne de ce montant s’est élevée à 16,3 milliards de dollars. L’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud sont les régions des pays les moins avancés (PMA) qui reçoivent le plus de financements climatiques, a précisé le rapport.
L’annonce a été faite lors des réunions annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, dont l’un « des thèmes principaux est l’augmentation des financements publics en faveur du climat, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire », selon la BEI.
Avec ces volumes record de financement climatique en 2022, les banques multilatérales de développement ont, pour la deuxième année consécutive, dépassé leurs objectifs pour 2025 fixés lors du Sommet Action Climat des Nations unies en septembre 2019. Pour les objectifs 2025, il s’agissait notamment de fournir un financement climatique cumulé de 50 milliards de dollars pour les pays à revenu faible et intermédiaire, et au moins 65 milliards de dollars à l’échelle mondiale.
Avec dpa-news