En effet, les entreprises d’e-mobilité disposent de peu de liquidités comme fonds de roulement pour acheter un stock de véhicules électriques et de batteries, ce qui limite considérablement leur potentiel de croissance à ce moment critique où toutes les sociétés se disputent les premières parts de marché, selon GreenMax et Tradeable. En utilisant les ressources propres de ces deux partenaires, la phase pilote de GreenShift Africa prévoit de soutenir l’importation de véhicules électriques et de batteries d’une valeur de 5 millions de dollars en Afrique de l’Est, a-t-on indiqué.
« Notre objectif est de (mobiliser, ndlr) 50 millions de dollars en capital mixte, au cours des 24 prochains mois (2023-2025), pour soutenir l’expansion du programme et réduire les coûts de financement auxquels est confrontée chaque entreprise de mobilité électronique », a-t-on poursuivi. « Nous prévoyons de soutenir l’adoption accélérée de solutions de VE (véhicules électriques, ndlr) pour aboutir à 75 000 VE importés et vendus en Afrique de l’Est, 150 millions de dollars de financement de facilitation du commerce vert pour les entreprises de mobilité électrique, et 150 000 emplois directs et indirects soutenus », a-t-on expliqué. Cela devrait permettre d’éviter l’émission d’environ 440 000 tonnes de dioxyde de carbone (CO2).
Avec dpa-news