Ce Comité a été créé par l’agence de santé publique continentale (Africa CDC) et l’AUDA-NEPAD, l’Agence de développement de l’Union africaine chargée de coordonner et d’exécuter les projets régionaux et continentaux prioritaires. Le DAC est composé de 15 experts en laboratoire représentant toutes les régions d’Afrique.
Le DAC aura pour missions essentielles d’élaborer une liste de diagnostics pour les maladies prioritaires en Afrique ; d’établir un système pour l’évaluation et la certification des DIV ; de soutenir un réseau de laboratoires accrédités pour la validation des DIV en Afrique ; de faciliter l’enregistrement des produits de diagnostic.
« L’accès à des dispositifs de diagnostic in vitro de qualité reste un défi majeur en Afrique et produit un impact significatif sur les efforts de contrôle et de prévention des maladies », a déclaré le chef de la division des systèmes de laboratoire à Africa CDC, Yenew Kebede.
Selon bioMérieux, leader mondial dans le domaine du diagnostic in vitro, les tests diagnostiques influencent 70 pour cent des décisions de santé. Grâce à eux, les systèmes de santé disposent d’informations essentielles pour aider à la prise en charge des maladies.
Avant d’aboutir au Comité consultatif sur les diagnostics, Africa CDC a lancé, avec ses partenaires, l’Initiative de collaboration africaine pour l’avancement des diagnostics (AFCAD) afin d’accélérer l’accès aux diagnostics sur le continent.
La création de l’Agence africaine des médicaments (AMA) en 2015 a également contribué à cette accélération. L’AMA supervisera l’harmonisation réglementaire continentale des produits médicaux tels que les médicaments, les vaccins et les dispositifs médicaux, y compris les DIV.
Avec dpa-news