Le projet quinquennal de 8,85 millions de dollars devrait bénéficier directement à près de 652 000 personnes dans huit municipalités grâce à l’introduction de pratiques agricoles intelligentes face au climat, à un meilleur accès au microcrédit et à une meilleure utilisation de l’information sur le climat.
Il introduira des pratiques agro-sylvo-pastorales intelligentes comme une gestion plus durable des terres et de l’eau et l’utilisation de semences résistantes. Il améliorera l’accès au microfinancement et la disponibilité et l’utilisation des informations sur le climat par les acteurs locaux.
Ce projet favorisera le changement en responsabilisant directement les communautés, en particulier les femmes et les jeunes, tout en renforçant les institutions et les investissements pertinents pour l’adaptation, a fait savoir le PNUD.
L’approche sera expérimentée en Guinée forestière, en vue d’être déployée au niveau national après la fin du projet qui est soutenu par un financement du Fonds pour les pays les moins avancés, géré par le Fonds pour l’environnement mondial.
La Guinée forestière est l’une des régions d’Afrique de l’Ouest les plus vulnérables au changement climatique. Les communautés sont confrontées à des risques multiples tels que les inondations, les tempêtes et les glissements de terrain.
Située dans la partie sud du pays, la Guinée forestière couvre une superficie de 37 653 kilomètres carrés et partage des frontières avec la Côte d’Ivoire à l’Est, le Libéria au Sud et la Sierra Leone à l’Ouest. Sa population est de 1 578 030 habitants répartis dans 235 065 ménages.
Avec dpa-news