Cette décision de fournir des équipements « non létaux pertinents » fait suite à la « dégradation de l’environnement de sécurité » dans les régions septentrionales des pays côtiers du golfe de Guinée, à savoir le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo, a indiqué le Conseil.
« Il importe de (…) soutenir les efforts de stabilisation au Ghana. Dans ce contexte, la paix et la sécurité à long terme au Ghana constituent une priorité essentielle pour l’Union, pleinement consciente du fait que la situation exige une réponse intégrée », a ajouté la même source.
Cette mesure permettra de fournir des équipements ne libérant pas de « force létale ». Il s’agit de matériel de renseignement et de surveillance, de systèmes de guerre électronique, de matériel de génie militaire, de matériel fluvial et d’équipements destinés à la neutralisation des explosifs et munitions.
Le Conseil a insisté sur le fait d’utiliser ces équipements afin de mener des opérations de sécurité, dans le plein respect du droit international applicable, en particulier du droit international relatif aux droits de l’homme et du droit international humanitaire.
Selon le Conseil, le Ghana a invité l’Union européenne au mois de mai à aider les forces armées ghanéennes à acquérir des équipements essentiels pour renforcer les capacités opérationnelles des unités militaires déployées dans le nord du pays.
Le Ghana est considéré, quant au terrorisme, comme une exception en Afrique de l’Ouest. En février, le gouvernement a annoncé avoir déjoué une attaque à la bombe dans le nord du Ghana en proie à de fortes tensions communautaires.
Avec dpa-news