Coopération au développement: 10 millions d’euros pour des projets d’infrastructure en Afrique

Le soutien allemand va permettre de renforcer les efforts de l’IPPF-NEPAD dans des domaines prioritaires tels que les infrastructures vertes et respectueuses de l’environnement et de se focaliser davantage sur le deuxième Plan d’action prioritaire (2021-2030) du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA-PAP 2), a indiqué la BAD. Il permettra également de soutenir la transformation de l’Afrique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) en stimulant le commerce intra- et extra-africain.

« Le partenariat vise à soutenir le développement des infrastructures en mettant l’accent sur des domaines tels que les changements climatiques, le genre, l’Agenda 2063 (de l’Union africaine, ndlr) et en se focalisant davantage sur la réalisation des Objectifs de développement durable », a déclaré le directeur de la KfW, Christoph Tiskens. « La KfW, agissant au nom du gouvernement allemand, est un partenaire clé de la Banque africaine de développement et nous continuerons à soutenir les facilités qui jouent un rôle clé dans la croissance économique et la réduction de la pauvreté », a-t-il ajouté, cité par la BAD.

« Alors que les économies africaines affrontent de nouveaux défis face à des crises mondiales qui se chevauchent, le soutien de partenaires au développement tels que l’Allemagne permettra à la Banque africaine de développement de remplir son importante mission de développement », a déclaré, pour sa part, Mme Hassatou N’Sele, vice-présidente et directrice financière de la BAD.

« Avec la reconstitution des ressources de l’IPPF-NEPAD, nous sommes déterminés à soutenir davantage nos clients tout en les aidant à réaliser leur potentiel économique grâce à des investissements accrus dans les infrastructures, contribuant ainsi à la croissance verte, à l’inclusion et à la création d’emplois », a-t-elle ajouté.

En Afrique, le déficit de financement des infrastructures se situe entre 68 milliards et 108 milliards de dollars par an, selon les estimations de la plateforme panafricaine d’investissement dans les infrastructures (Africa50). Cette plateforme a été créée par les chefs d’États africains et la BAD afin d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact en termes de développement.