Dénommé Plate-forme africaine de modélisation énergétique (EMP-A), ce programme de formation est co-organisé par la CEA et le Climate Compatible Growth (CCG), un programme financé par le Bureau britannique des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement (FCDO). L’objectif est de créer des investissements optimisés pour la transition énergétique en Afrique et pour répondre à sa demande croissante de développement sobre en carbone, selon la CEA.
La formation a porté sur la Plateforme mondiale d’électrification, la Modélisation de l’énergie et de la flexibilité, la Planification financière des infrastructures et investissements énergétiques ainsi que sur le Modèle d’analyse de la demande énergétique (MAED) et les bilans énergétiques. Elle a réuni la communauté de la planification et de la modélisation énergétiques en Afrique, dans le but de partager des expériences, des modèles et des données sur les systèmes climatiques, terrestres, énergétiques et hydriques.
Y ont pris part des participants du Bénin, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, de l’Éthiopie, de la Gambie, du Ghana, du Kenya, du Malawi, de la Namibie, du Niger, du Nigéria, du Rwanda, du Sénégal, de la Sierra Leone, de l’Afrique du Sud, du Togo, de l’Ouganda, de la Zambie et du Zimbabwe.
« Les professionnels formés doivent utiliser les outils de modélisation pour la planification énergétique à long terme et les investissements optimisés dans leurs pays respectifs », a déclaré Mekalia Paulos de la CEA. La formation aidera les experts à décider de « comment utiliser au mieux toutes leurs ressources énergétiques de manière à répondre à leurs impératifs de développement national et privilégier la durabilité et une croissance résiliente au changement climatique », a-t-elle expliqué.
L’Afrique intensifie sa transition vers des systèmes à faibles émissions de carbone ainsi que vers un développement résilient au changement climatique, a-t-on rappelé. Les investissements moyens annuels dans le système énergétique africain doivent doubler d’ici 2030, pour atteindre environ 45 à 60 milliards de dollars, selon une étude menée par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la Banque allemande de développement (KfW) et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).
Avec dpa-news