L’accord entre la JBIC, l’institution financière japonaise à vocation politique, et l’Africa Finance Corporation, créée par des États africains pour apporter des solutions au déficit d’infrastructures, a été signé à l’occasion de la 58e Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement qui s’est tenue en Égypte.
L’accord vise à soutenir le développement de projets de préservation de l’environnement en Afrique avec la participation d’entreprises japonaises par l’échange d’informations entre les deux institutions, a indiqué la JBIC.
Ces échanges porteront sur les situations politiques et économiques des pays africains ainsi que sur les projets potentiels engagés dans la préservation de l’environnement, y compris la réduction des émissions de gaz à effet de serre, a ajouté la même source.
Selon l’AFC, cette collaboration vise à financer des projets sur le continent qui contribuent à accélérer la marche de l’Afrique vers le « zéro émission nette ». Techniquement, cet objectif sera atteint lorsque les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine auront été réduites au minimum absolu réalisable.
Les projets prioritaires, estime l’AFC, comprennent les systèmes d’énergie renouvelable, y compris l’hydrogène vert et bleu et l’ammoniac, les centrales électriques à haut rendement énergétique et la technologie de captage et de stockage du carbone, entre autres.
L’Africa Finance Corporation a récemment conclu l’acquisition de Lekela avec Infinity Power, faisant de l’AFC et de ses partenaires le plus grand fournisseur d’énergie renouvelable en Afrique, avec une capacité brute combinée de 1,27 GW, alimentant plus d’un million de foyers et compensant 2,7 millions de tonnes de CO2 par an.
Avec dpa-news