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ARCHIVE - Le Centre mixte FAO-AIEA a permis d'augmenter de 150 pour cent les rendements des concombres au Nigeria tout en réduisant l'utilisation de l'eau. Photo: picture alliance / dpa

Sécurité alimentaire: Une rencontre FAO-AIEA pour le nucléaire en agriculture en Afrique

Les applications pacifiques des technologies nucléaires peuvent contribuer à une agriculture plus résiliente au réchauffement et à la sécurité alimentaire.

 

Le Centre mixte de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a organisé une rencontre pour les deux Groupes Afrique au sein des deux organisations pour leur présenter ce que les techniques nucléaires dans l’alimentation et l’agriculture peuvent apporter au continent.

 

L’Afrique souhaite « vivement » bénéficier d’un soutien dans des domaines tels que l’analyse des sols, la lutte contre les insectes nuisibles, l’utilisation de l’irradiation pour améliorer la sécurité alimentaire et le contrôle de la qualité, a indiqué la présidente du groupe Afrique de la FAO, Nosipho Nausca-Jean Jezile.

 

La rencontre de la FAO et l’AIEA, la première du genre, avait pour objectif de donner l’occasion aux représentants de l’Afrique de définir les domaines clés pour un soutien renforcé au continent.

 

Les applications pacifiques des technologies nucléaires peuvent contribuer, entre autres, à la sélection de plantes et d’animaux d’élevage, à la lutte contre l’érosion des sols et les ravageurs et à l’amélioration de la gestion de l’eau ou encore à appuyer les normes phytosanitaires pour les produits agricoles.

 

Le Centre mixte FAO-AIEA a contribué en Afrique à obtenir des mesures précises des taux d’érosion des sols et à évaluer leur conservation en Tunisie. Il a permis également d’augmenter de 150 pour cent les rendements des concombres au Nigeria tout en réduisant l’utilisation de l’eau.

 

D’autres exemples de réussite dans la région, présentés lors de la réunion, comprennent une énorme augmentation des rendements du manioc au Sénégal grâce à l’éradication de la mouche tsé-tsé et une variété de riz mutant à Zanzibar, en Tanzanie.

 

Un mois plus tôt, le Centre AIEA-FAO a enregistré le retour sur Terre des semences envoyées dans l’espace l’an dernier, marquant une nouvelle étape dans les efforts déployés pour mettre au point des cultures résilientes au réchauffement climatique.

 

Avec dpa-news

 

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