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POLYCOPIÉ - Cette Convention de la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CEE-ONU) aidera la Guinée-Bissau à défendre le droit à un environnement propre, sain et durable. Photo: CEE-ONU/Photo de presse/dpa

Protection de l’environnement: La Guinée-Bissau adhère à la Convention d’Aarhus

La Convention encourage la participation du public aux décisions, étant le seul instrument juridiquement contraignant en démocratie environnementale.

 

La Guinée-Bissau a adhéré à la Convention d’Aarhus sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement, devenant ainsi le premier pays à le faire en dehors de la région paneuropéenne.

 

Cette Convention de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU) aidera la Guinée-Bissau à « défendre le droit à un environnement propre, sain et durable » et ouvre « de nouveaux horizons à la démocratie environnementale en Afrique et dans le monde ».

 

La Convention, homonyme de la ville danoise d’Aarhus, signée en 1998 et entrée en vigueur en 2001, aidera également la Guinée-Bissau à remplir de nombreux autres engagements internationaux liés à l’environnement, a précisé la CEE-ONU.

 

La Guinée-Bissau, riche en ressources naturelles et en biodiversité, est l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique. Un défi majeur lié à l’utilisation de ses ressources naturelles est que la plupart des gisements de matériaux de construction sont situés dans des zones protégées.

 

Il est donc essentiel, note la CEE-ONU, d’assurer une participation efficace et inclusive du public au processus décisionnel « dans des circonstances aussi critiques ». La Convention fournit à l’État « un cadre solide » pour renforcer l’engagement du public dans le processus décisionnel en matière d’environnement.

 

La Convention qui compte 47 adhérents est ouverte à tous les pays membres de l’ONU. Avec son protocole sur les rejets et transferts des polluants, elle est le seul instrument mondial juridiquement contraignant en matière de démocratie environnementale.

 

Cette double protection « puissante » de l’environnement et des droits de l’homme, relève la CEE-ONU, peut aider à relever les nombreux défis auxquels le monde est confronté comme le changement climatique, la perte de biodiversité, la pauvreté et la pollution de l’air et de l’eau.

 

Avec dpa-news

 

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