La faiblesse du système réglementaire et des services touristiques constitue un handicap majeur pour le développement du secteur dans les pays membres.
Des experts et des responsables de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis à Lomé afin de préparer de nouveaux textes réglementaires pour les établissements d’hébergement touristique dans la région ouest-africaine. L’adoption de ces nouveaux textes permettra à la destination CEDEAO de disposer de services d’hébergement harmonisés, standardisés, de qualité et compétitifs. Il s’agit des Hôtels, écolodges, motels, appart’hotel, auberges, maisons d’hôtes, bateaux de croisière, camping, villages de vacances et auberges.
Les critères de classification hôtelière seront inspirés des normes internationales. Ils définiront une nouvelle réglementation en affirmant les identités culturelles et architecturales nationales, en tenant compte de l’environnement et du climat, et en créant des labels et des certificats spécifiques à la région. Les recommandations du groupe travaillant sur les nouveaux textes seront transmises aux ministres du tourisme des pays de la CEDEAO pour validation et remises ensuite à la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté, a indiqué la CEDEAO.
Le directeur du Secteur privé de la CEDEAO, Anthony Luka Elumelu, a appelé lors des travaux à la nécessité d’une réglementation appropriée pour garantir la sécurité et le confort des touristes, ainsi que la durabilité de l’industrie touristique qui « s’est transformée avec le déploiement de nouvelles formules d’hébergement ».
Selon lui, il faudra penser, entre autres, en préparant les nouveaux textes, à l’attractivité, l’accessibilité, les commodités, la sécurité et aux impératifs environnementaux sans oublier les aspects de santé publique induits par le choc des épidémies et des pandémies qui ont secoué la région. La CEDEAO a procédé à une analyse du secteur touristique qui a mis en évidence la faiblesse du système réglementaire et des services touristiques comme un handicap majeur pour le développement de ce secteur dans les quinze pays membres.
Avec dpa-news