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Le Directeur Général de la Société des Eaux de Guinée(SEG), Aboubacar Camara a annoncé ce lundi 24 avril 2023 à Conakry que la République de Guinée n’est plus le château d’eau de l’Afrique l’Ouest.
Cette annonce a été faite à l’occasion de l’ouverture des travaux de l’atelier de la mise en place d’un dialogue social et amélioration de la relation client société des eaux de Guinée » SEG » dans un réceptif hôtelier de la place.
Selon le Directeur Général de la SEG, château d’eau de l’Afrique l’Ouest, ça, c’est dans les livres de géographie. « le changement climatique, la désertification et l’homme agit sur la nature et la nature tout ce qu’on fait nous le payons cash. C’est la même chose que l’eau, il faut qu’on investisse, on n’a pas d’autres choix. Être le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest et ne pas avoir l’eau à la maison où est la logique dans ça. Tant mieux vaux garder dans les livres de géographie, on le dit entre nous, mais sur le plan international, on se tait. »
Plus loin, Aboubacar Camara se demande qu’il on déjà des pistes de solutions, mais est-ce que ces solutions sont partagées avec ceux mêmes qui sont bénéficiaire ?
« On ouvre cet atelier pour échanger avec tout le monde enfin qu’on trouve des solutions dans le cadre de la gestion de l’eau potable en République de Guinée. La gestion de l’eau étant transversale, il faut qu’elle soit gérée de manière concertée. Donc on a regroupé un certain nombre de départements et en suite ça sera autour des collectivités, les religieux toutes les parties prenantes pour qu’on puisse dialoguer pour qu’ensemble qu’on puisse comprendre où ça coince et comment débloquer, donc l’atelier d’aujourd’hui, c’est pratiquement comment trouver des solutions. » Précise le DG de la SEG Aboubacar Camara
Parlant des objectifs de la rencontre, Le Directeur de la SEG a souligné que l’organisation de cet atelier s’inscrit dans le cadre de promouvoir un dialogue social entre les usagers de l’eau et la SEG.
Dans le même sillage, il a abordé le sujet des difficultés d’ordre technique et structurelles avec lesquelles sont confrontés la société des eaux de Guinée (SEG).
« Il y a beaucoup d’éléments qui échappent aux hommes de médias. Mais quand vous êtes là aujourd’hui, vous ne saviez pas qu’à date la SEG paie le carburant à 14. 200 gnf. Vous ne saviez pas qu’à date nous dépensons 16 à 20 milliards et quand tout le monde paie l’eau nous avons que 4 milliards et ça chaque deux mois le déficit, il est là, il faut revoir la tarification. Vous ne saviez pas aussi que nous avons près de 40 milles forages à Conakry qui constitue à un ci-énorme. Vous ne saviez même pas aussi que l’ensemble de ses forages constituent à une force impression de sécurité en ce que concerne sur la qualité de l’eau. Mais avec le quatrième projet qui est en cours, je pense que ces questions de forages vont être éliminées de façon progressive. Donc, il y a beaucoup d’informations à notre niveau quand on les partage avec vous, ça permet aux gens de comprendre ce que le gouvernement est en train de mettre en place. Et aujourd’hui pour donner de l’eau à tout Conakry ça demande près de 1.600.000.000 de dollars » Précise-t-il le DG Aboubacar Camara
Ibrahima Limbita Camara
