La capitale du Tchad a connu d’importantes inondations, dont la plus récente a entraîné d’importants dommages aux infrastructures et des pertes économiques.
La Banque mondiale (BM) a accordé au Tchad un financement de 150 millions de dollars pour permettre au pays sahélien de réduire le risque d’inondation et renforcer la planification urbaine résiliente au climat et certains services liés à la gestion des inondations dans la capitale N’Djamena (Centre-ouest).
Il s’agit d’un don de l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la BM, qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Il est destiné au « Projet Intégré pour la Lutte contre les Inondations et la Résilience Urbaine à N’Djamena » (PILIER) qui s’appuiera sur une approche globale pour améliorer la résilience de la ville face aux défis du changement climatique, a indiqué la BM.
PILIER financera des infrastructures de protection contre les inondations et de drainage en priorisant des solutions vertes, tout en promouvant leur durabilité par des mécanismes d’opération et de maintenance renforcés. Le projet renforcera les services urbains liés à la gestion intégrée des inondations en complément des investissements en infrastructure, y compris l’intégration des risques liés au climat dans les instruments de planification urbaine, et financera des interventions au niveau communautaire ainsi que la préparation et la réponse aux urgences.
La ville de N’Djamena a connu d’importantes inondations, dont la plus récente, enregistrée en 2022, a entraîné d’importants dommages aux infrastructures et des pertes économiques, a-t-on rappelé. Sa population croît rapidement dans un contexte de faible urbanisation, qui a entraîné une augmentation des implantations dans les zones inondables, a-t-on constaté.
Avec dpa-news