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POLYCOPIÉ - La formation fait partie d'un programme cofinancé par l'Union européenne (UE) et l'Allemagne. Photo: Ambassade d'Allemagne à Conakry/Photo de presse/dpa

Guinée/ Droits de l’homme : Formation sur la lutte contre la traite des personnes

La formation fait partie du programme « Crime organisé : réponse ouest-africaine », cofinancé par l’Union européenne (UE) et l’Allemagne.

 

En Guinée, des acteurs de la chaîne pénale (magistrats, officiers de police judiciaire et auxiliaires de justice) ont été formés récemment sur « les techniques d’enquêtes financières » et la lutte contre « le blanchiment du produit du crime en lien avec la traite des personnes ». Tenue dans la capitale Conakry, la formation fait partie du programme « Crime organisé : réponse ouest-africaine » (OCWAR, en anglais), cofinancé par l’Union européenne (UE) et l’Allemagne.

 

Elle a porté sur les outils et les connaissances permettant aux acteurs de la chaîne pénale de mener des investigations financières pour identifier l’infraction de blanchiment de produits en lien avec la traite. « Les bandes criminelles gagnent beaucoup d’argent grâce à la traite des êtres humains. Une poursuite pénale efficace implique donc de traquer et de confisquer cet argent », a indiqué l’ambassade allemande à Conakry.

 

En Guinée, la plupart des cas de traite humaine reste inconnue, surtout en milieu de travail, avait indiqué le ministère guinéen en charge du Travail. D’après ce département, ces cas prennent différentes formes dont les travaux forcés, l’exploitation sexuelle, l’exploitation par la mendicité, et le prélèvement d’organes.

 

Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), la traite des êtres humains (ou traite des personnes) désigne généralement le processus par lequel des personnes sont placées ou maintenues en situation d’exploitation à des fins économiques. Ces personnes peuvent être victimes de la traite au sein d’un pays, ou à l’échelle internationale pour diverses fins, y compris le travail forcé et l’exploitation par le travail dans des usines, des fermes et chez des particuliers, l’exploitation sexuelle, le mariage forcé et le prélèvement d’organes, précise l’agence onusienne spécialisée.

 

À l’échelle mondiale, la forme de la traite des personnes la plus connue est l’exploitation sexuelle (53 à 60 pour cent des victimes), selon l’ONUDC. Les autres formes sont respectivement le travail forcé, la mendicité des enfants et la traite aux fins de prélèvement d’organes, d’après la même source.

 

Lancé en 2020, le programme OCWAR est mis en œuvre dans les 15 pays membres de la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ainsi que la Mauritanie.

 

Avec dpa-news

 

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