Ce projet cible, a-t-on précisé, les populations en situation de vulnérabilité, en particulier les migrants, et les communautés d’accueil, notamment les femmes, les enfants, les jeunes et les mineurs non accompagnés. Il devrait permettre à 1350 migrants d’avoir accès à des services de santé physique et mentale, à de l’assistance directe, à des services pour l’employabilité et l’entrepreneuriat à travers des activités génératrices de revenus.
Le projet prévoit l’établissement d’un système de protection renforcé à même de répondre aux besoins immédiats des migrants en termes de services de santé et d’assistance sous forme de paniers alimentaires, d’articles non alimentaires, de services de conseils et d’identification des besoins des populations migrantes qui vivent dans des situations de vulnérabilités, a-t-on expliqué. En outre, il soutiendra les services compétents en faveur de l’intégration socio-économique des migrantes à travers la promotion de l’employabilité et des activités génératrices de revenus.
Au Maroc, des milliers de migrants vivent une situation de précarité socio-économique, selon l’OIM. La route migratoire que parcourent des milliers de migrants est jonchée de défis et de dangers tels que la violence, l’exploitation et les abus incluant la traite des êtres humains, le travail forcé et les abus sexuels, a-t-on déploré. Parmi ceux-ci, un nombre croissant d’enfants non accompagnés et séparés (ENAS) en mouvement a été observé.