Ce programme ciblera, dans un premier temps, un certain nombre de marchés en Afrique, comme en République démocratique du Congo, en Tanzanie et en Zambie et permettra d’accroître la disponibilité du haut débit dans les régions les plus éloignées du Nigeria, du Kenya et de l’Afrique du Sud.
Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’initiative Airband de Microsoft visant à favoriser l’adoption de l’internet par les communautés non desservies et mal desservies, en accélérant le déploiement du haut débit. Microsoft y travaille avec les organisations communautaires, les groupes de politique publique et les gouvernements.
En décembre 2022, à l’occasion du Sommet des dirigeants des États-Unis et d’Afrique à Washington, Microsoft avait annoncé d’élargir son Initiative Airband pour « permettre à 100 millions d’Africains d’accéder à l’internet d’ici à la fin de 2025 ».
L’accès au haut débit « n’est plus un luxe, c’est une nécessité », a déclaré le vice-président de Liquid, Nic Rudnick. Avec plus de 100 000 kilomètres de fibre optique à travers le continent, Liquid est « bien placé pour apporter la connectivité haut débit aux communautés les plus reculées », a-t-il ajouté.
De son côté, la directrice générale de l’Initiative Airband, Vickie Robinson, a expliqué que l’accès à l’internet était « un droit fondamental qui favorise les opportunités économiques ». Il est essentiel de faire progresser « l’équité numérique », a-t-elle ajouté.
Selon les chiffres de l’Union internationale des télécommunications (UIT) de 2022, l’Afrique demeure la moins connectée des six régions du monde de l’UIT. Aujourd’hui, seulement 40 pour cent de la population africaine est en ligne.
Avec dpa-news