Durant la formation pilote, sept formateurs issus des sept pays concernés ont dispensé des cours sur l’éducation à la citoyenneté interculturelle dans leurs pays respectifs, a-t-on indiqué. Les bonnes pratiques en matière d’éducation à la citoyenneté interculturelle doivent servir à inspirer les travailleurs sociaux, les personnes travaillant auprès des jeunes, les formateurs, les enseignants, les éducateurs en général et tous les autres citoyens souhaitant améliorer leurs qualifications et compétences dans ce domaine, a-t-on ajouté.
« Développement harmonieux des sociétés »
L’éducation à la citoyenneté interculturelle « permet le développement harmonieux des sociétés et l’amélioration de la coopération entre les populations des différents pays de la région Euro-Med », selon le « Manuel pédagogique » d’Anna Lindh sur la « Citoyenneté interculturelle dans la région Euro-Méditerranéenne ». Il s’agit, d’après ce document, d’un « outil pour vivre ensemble et pour agir dans un monde diversifié et dans une région aussi éclectique que la zone euro-méditerranéenne ».
« Apprendre à vivre et agir ensemble est une ressource précieuse dans nos vies de tous les jours au sein de la famille, de l’école et de la communauté. Cela permet de réduire les tensions dues aux disparités ethniques, religieuses, linguistiques et sociales et de renforcer la prise de conscience et le respect des droits de l’Homme et des responsabilités, qui sont à la base de la citoyenneté locale, nationale et mondiale », souligne-t-on.
Avec dpa-news