L’année 2022 a montré « à quel point la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, les conflits et la crise climatique sont étroitement imbriqués », a-t-il poursuivi. « La faim est à la fois un symptôme et une cause, et un levier sur lequel nous devons agir si nous voulons sortir de cette spirale ». L’argent allemand a permis au PAM par exemple de soutenir les personnes originaires d’Ukraine chez elles ou dans les pays voisins en leur apportant une aide alimentaire urgente. Il a également permis au PAM de transporter et de distribuer des céréales ukrainiennes après la reprise des exportations depuis les ports de la mer Noire. D’autres dons ont notamment bénéficié à des personnes en Afrique de l’Est, dans la région du Sahel, au Yémen, en Afghanistan ou au Pakistan.
En 2021, les contributions allemandes au PAM s’élevaient à 1,2 milliard d’euros. Selon le PAM, la crise climatique, l’explosion des coûts de l’alimentation, les conflits et les effets de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine ont fait grimper le nombre de personnes souffrant d’une faim aiguë à 349 millions. L’Afrique est le continent le plus durement touché par la faim, où une personne sur cinq (20,2 pour cent de la population) souffrait de la faim en 2021, contre 9,1 pour cent en Asie, 8,6 pour cent en Amérique latine et dans les Caraïbes, 5,8 pour cent en Océanie et moins de 2,5 pour cent en Amérique du Nord et en Europe. L’Allemagne est le deuxième plus grand donateur du Programme alimentaire mondial des Nations unies, après les États-Unis.