Procès du 28 septembre: Cécé Haba sur les pas de Aboubacar Sidiki Diakité « Toumba »

Le procès de 28 septembre 2009 est loin de vider toute sa bourbe.

Cécé Haba l’un de ses accusés de ce massacre et garde de corps de Aboubacar Sidiki Diakité « Toumba » en détention à la maison depuis près de 14 ans après ces événemens se confesse et a demandé au Tribunal ad hoc de le relaxer se disant après tout ce qu’il a subi durant toute cette période, tout en soutenant qu’il était au chevet de sa femme alitée le jour du massacre qu’il alors ignore sincèrement ce qui s’est passé au stade du 28 septembre.

Déclics sur les événements du Camp Koundara

« Lorsque Toumba a tiré sur le Capitaine Moussa Dadis Camara au Camp Koundara actuel Camp Makambo. Les tirs retentissaient de tous les sens. Personne ne s’était intéressée au Capitaine Moussa Dadis allongé et plongé dans un bain de sang. Je me suis alors transformé en bon samaritain pour le secourir » s’exprime-t-il?

« Au lendemain de ces événements, toute ma famille a été ségréguée, personne ne leur rendait visite maintenant. J’ai été rejeté par tout le monde. » S’exlame Cécé Haba très déçu

Continuant il se dit procéder à des rituels hors de la religion pour montrer fidélité au Capitaine Moussa Dadis.

« Ma femme a été conduit au Camp par des hommes armés, maltraitée pour qu’elle indique mon refuge et c’est grâce à Claude Pivi que je suis resté en vie. Celui-ci a donné instruction à son secrétaire quand j’ai été conduit à la Présidence de me garder dans son bureau. Quand il est arrivé il les a demandé (les hommes en uniforme) s’il me connaissait pas, il les a crié de dessus renchérit-il.

Avant de poursuivre que le juge même était ébahi et les avait demandé qu’il ne voyait aucune charge contre lui qui pouvait le garder à la maison centrale de Conakry.

 

A suivre

 

Aboubacar Arafan Camara