Inauguré en 2018, ce pont qui enjambe le détroit de Kertch est devenu le symbole de l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
Une voiture piégée a déclenché un vaste incendie sur le pont de Crimée, infrastructure clé et symbole de l’annexion de la péninsule ukrainienne du même nom, a annoncé samedi le Comité national antiterroriste russe, sans accuser dans l’immédiat l’Ukraine.
Ce pont, construit à grand frais sur ordre du président Vladimir Poutine, sert notamment au transport d’équipements militaires des troupes russes qui combattent en Ukraine.
« Aujourd’hui à 06H07 (03H07 GMT) sur la partie routière du pont de Crimée (…) a eu lieu l’explosion d’une voiture piégée, qui a entraîné l’incendie de sept citernes ferroviaires qui allaient vers la Crimée », a indiqué le comité, cité par les agences russes.
Le porte-parole du Kremlin a indiqué à l’agence Ria Novosti que Vladimir Poutine avait ordonné la formation d’une commission gouvernementale pour établir les faits.
Selon le Comité antiterroriste, deux voies routières sont endommagées, mais l’arche du pont n’est pas touchée.
Le chef de l’assemblée de Crimée, le parlement régional installé par la Russie, Vladimir Konstantinov a dénoncé une coup « des vandales ukrainiens ».
Sans revendiquer directement la responsabilité de Kiev dans cet attentat, Mykhailo Podolyak, un conseiller présidentiel ukrainien, a écrit sur Twitter que « Tout ce qui est illégal doit être détruit, tout ce qui a été volé doit être rendu à l’Ukraine, tout ce qui est occupé par la Russie doit être expulsé ».
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UKRAINE
Un attentat à la voiture piégée paralyse le pont russe de Crimée
il y a 1 heure
AFP/VOA
Un incendie sur le pont de Kerch au lever du soleil dans le détroit de Kerch, en Crimée, le 8 octobre 2022.
Un incendie sur le pont de Kerch au lever du soleil dans le détroit de Kerch, en Crimée, le 8 octobre 2022.
Inauguré en 2018, ce pont qui enjambe le détroit de Kertch est devenu le symbole de l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
Une voiture piégée a déclenché un vaste incendie sur le pont de Crimée, infrastructure clé et symbole de l’annexion de la péninsule ukrainienne du même nom, a annoncé samedi le Comité national antiterroriste russe, sans accuser dans l’immédiat l’Ukraine.
Ce pont, construit à grand frais sur ordre du président Vladimir Poutine, sert notamment au transport d’équipements militaires des troupes russes qui combattent en Ukraine.
« Aujourd’hui à 06H07 (03H07 GMT) sur la partie routière du pont de Crimée (…) a eu lieu l’explosion d’une voiture piégée, qui a entraîné l’incendie de sept citernes ferroviaires qui allaient vers la Crimée », a indiqué le comité, cité par les agences russes.
Le porte-parole du Kremlin a indiqué à l’agence Ria Novosti que Vladimir Poutine avait ordonné la formation d’une commission gouvernementale pour établir les faits.
Selon le Comité antiterroriste, deux voies routières sont endommagées, mais l’arche du pont n’est pas touchée.
Le chef de l’assemblée de Crimée, le parlement régional installé par la Russie, Vladimir Konstantinov a dénoncé une coup « des vandales ukrainiens ».
Sans revendiquer directement la responsabilité de Kiev dans cet attentat, Mykhailo Podolyak, un conseiller présidentiel ukrainien, a écrit sur Twitter que « Tout ce qui est illégal doit être détruit, tout ce qui a été volé doit être rendu à l’Ukraine, tout ce qui est occupé par la Russie doit être expulsé ».
Inauguré en 2018, ce pont qui enjambe le détroit de Kertch est devenu le symbole de l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
La Russie a toujours affirmé que le pont ne risquait rien en dépit des combats en Ukraine, mais elle a menacé Kiev de représailles si les forces ukrainiennes devaient attaquer cette infrastructure ou d’autres en Crimée.
Plusieurs explosions ont eu lieu ces derniers mois sur des installations militaires russes dans la péninsule, résultat probablement d’opérations militaires ukrainiennes, comme lorsque la base militaire de Djankoï a été ravagée en août par la déflagration d’un dépôt de munitions, provoquant un exode de touristes de la région.
Les autorités russes ont été toujours très avares en explications concernant Djankoï et d’autres incidents similaires sur des dépôts d’armements ailleurs en Russie mais proche de la frontière ukrainienne.
A Djankoï, la Russie avait reconnu finalement qu’il s’agissait d’un « sabotage », et l’armée russe avait reconnu des semaines plus tard sa responsabilité.
Avec AFP