Confronté à un environnement naturel austère, le Niger est extrêmement vulnérable au changement climatique notamment les inondations et la sécheresse.
« L’investigation environnementale basée sur des données et sensible au changement climatique » a été au centre d’une formation dispensée à des journalistes au Niger, pays sahélien touché de plein fouet par les impacts négatifs du dérèglement du climat. La formation qui a bénéficié à douze journalistes issus de toutes les catégories de médias, a été initiée par l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO), une ONG africaine qui appuie les médias et la communication dans la sous-région. Elle a porté, entre autres, sur les risques climatiques en Afrique de l’Ouest, la recherche des données environnementales et climatiques ainsi que le journalisme de données, a rapporté l’Agence nigérienne de presse (ANP).
Elle a également porté sur les méthodes d’élaboration des plans d’enquête journalistique, le journalisme scientifique et le « géojournalisme », a-t-on ajouté. Au terme de la formation, les participants auront la possibilité d’avoir des bourses pour la réalisation des reportages et investigations de la part de l’IPAO, a-t-on poursuivi. Créée en 2000 et basée à Dakar (Sénégal), l’IPAO a pour mission de « démocratiser la communication et consolider des espaces publics pour des sociétés africaines ouvertes, où les opinions des citoyens sont éclairées, et leurs voix amplifiées et entendues », a-t-on lu sur le site web de cette institution.
Confronté à un environnement naturel austère, le Niger est extrêmement vulnérable au changement climatique notamment les inondations, la sécheresse, les tempêtes de sable et/ou de poussière, les températures extrêmes, les vents violents, les attaques de criquets et les feux de brousse, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD). Étant donné que l’économie nigérienne dépend fortement du secteur agropastoral et que le pays est enclavé, le changement climatique peut souvent entraîner une perte de croissance du PIB pouvant atteindre 3 pour cent par an, d’après le même document.
Avec dpa-news