Il s’agit d’une « avancée révolutionnaire dans la mise au point de nouveaux outils capables de sauver des millions de vies dans le cadre de la lutte contre cette maladie », a-t-on souligné. S’il était déployé à grande échelle, le vaccin pourrait sauver la vie de 40 000 à 80 000 enfants africains supplémentaires, chaque année, a-t-on estimé. Fin 2021, l’OMS a recommandé l’utilisation du vaccin RTS,S chez les enfants âgés de six mois à cinq ans et vivant dans des milieux où la transmission est modérée à forte, a-t-on rappelé.
Le paludisme demeure un problème majeur de santé publique et de développement en Afrique où cette maladie a fait plus de 600 000 décès. Plus des deux tiers de tous les décès enregistrés sur le continent surviennent chez les jeunes enfants âgés de moins de cinq ans, selon l’OMS. Durant la même année, quelque 228 millions de cas du paludisme ont été dénombrés dans le monde. Environ 95 pour cent de ces cas ont été détectés sur le continent africain.
Avec dpa-news