Selon Clement Adjorlolo, coordinateur du projet « FishGov 2 », le secteur de l’économie bleue regorge d’énormes potentialités en Afrique, en matière de création de richesses et d’employabilité, soulignant que ce secteur génère aujourd’hui une valeur de 296 milliards USD et 49 millions d’emplois. Cependant, a-t-il dit, ce secteur fait face à nombreux défis comme la pêche illégale et les changements climatiques qui entrainent l’épuisement des ressources, outre des problèmes de gouvernance, d’où l’importance d’inciter davantage les médias à sensibiliser autour de la gestion durable de ce secteur.
Pour sa part, Hellen Moepi, chargée des pêches au BIRA, a indiqué que le projet « FishGov 2 » ambitionne à terme de renforcer la contribution du secteur des pêches et de l’aquaculture à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 de l’UA, notamment en matière d’amélioration de sécurité alimentaire et des moyens de subsistance. Il s’agit aussi, selon elle, de faire en sorte de renforcer la représentation de l’Afrique aux forums internationaux sur la pêche et l’aquaculture, et de l’aider à adapter et mettre en œuvre efficacement les instruments mondiaux.
Lors de l’ouverture de cet atelier, le secrétaire principal du ministère tanzanien du Commerce et du Développement industriel, Islam Seif, a formulé le souhait que l’UA puisse jouer un rôle de « catalyseur » afin de transformer le secteur halieutique dans la région et ainsi contribuer à améliorer les conditions de vie des pêcheurs et des populations. « FishGov 2 » s’inscrit dans la continuité du projet « FishGov 1 » qui a été mené entre 2014 à 2018.
Avec dpa-news