Ce vendredi, à la maison des journalistes sise à Kipé, des membres du Comité national de lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées étaient face à la presse. « On ne peut pas se réjouir de la célébration d’une journée pendant que certaines victimes se sentent quelque part abandonner . Vous ne pouvez pas imaginer des jeunes filles qu’on recrute, on les envoie dans les pays du Golfe. A qui, on promet de lendemain extraordinaire mais se retrouvent priver de leur liberté. Elles sont soumises à toutes formes d’exploitation physique »,
dénonce le vice-président du Comité national de lutte contre la traite des personnes, Aboubacar Sidiki.
Nous pensons à la résistance de certaines communautés, poursuit-il, à une certaine forme de pratiques assimilées à de traite des personnes. << Telle que soit la bonne volonté qu’on a, même si ce sont des milliards qu’on nous donne, si nous n’avons pas cette approche communautaire pour expliquer à la communauté que c’est une violation flagrante des droits des femmes et des enfants, toutes les stratégies seront vouées à l’échec », a-t-il soutenu.
A rappeler qu’en matière de collaboration Sous-régionale, la Guinée a signé plusieurs accords dans le cadre de la luttre contre ce phénomène social.
Aujourd’hui, cette nouvelle relation permettra à ces Etats signatures d’être en contact avec la police du pays de départ afin de rapatrier les victimes et les trafiquants.
Ahmed Diallo pour Guineequotidien.com