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Guinée: Une structure fustige le travail de certaines ONG nationales et internationales !

Elle était ce lundi devant la presse à la maison commune des journalistes à Kipé, pour fustiger le travail de certaines organisations non gouvernementale nationales et internationales. Selon les animateurs de ladite conférence de presse, certains activistes joueraient le double le jeu.

Situant le contexte, le président du Forum des jeunes africains pour la promotion de l’Union africaine, Mohamed Chérif est revenu sur le rapport du mois de mars 2021 sur les violations des droits de l’homme en Guinée. « Nous avons procédé notamment à une analyse comparée des rapports d’Amnesty International pour la Côte d’lvoire et pour la Guinée. Ces deux pays ont en effet traversé des épreuves similaires en bien des points », a déclaré l’activiste de la société civile.

Poursuivant, il a ajouté que ledit rapport présente un répertoire des organisations de la société civile guinéenne spécialisés dans la défense des droits de l’homme et apporte quelques éclairages sur les relations régissant lesdites organisations entre elles-mêmes et avec le monde politique. « La croyance selon laquelle la Guinée ne fournit pas suffisamment d’informations sur les violences politiques est démentie par la revue de presse de l’année 2020 », a-t-il expliqué.

Pour Chérif les conclusions du rapport 2020/21 d’Amnesty International sont déséquilibrées selon qu’il traite des événements sur la Guinée ou sur d’autres pays (comme la Côte d’lvoire) pour des événements pourtant similaires. « La liste des organisations des droits de l’homme en Guinée fait apparaître des liens étroits entre elles et avec la politique. Il existe suffisamment de sources d’informations pour équilibrer les rapports sur les violences politiques en Guinée » a-t-il souligné.

Avant de faire certaines observations : Pourquoi, interroge-t-il, le rapport ne précise pas que ces manifestations étaient violentes ?  « Alors que le Front national pour la défense de la Constitution, FNDC lui-même a assumé cette violence en reconnaissant par exemple publiquement avoir ordonné de ‘’brûler’’ le matériel électoral? ’’Boycotter’’ n’est pas le terme approprié. Il s’agissait d’un appel à empêcher les élections ‘’par tous les moyens’’. Les leaders du FNDC ont clairement donné des consignes en ce sens et l’on assume ensuite. Alors que le boycott est actif et n’expose pas à des poursuites, empêchement de voter relève du droit pénal. Pourquoi le rapport change-t-il les termes du débat ? », a-t-il interrogé.

Désiré Tamoné

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